Nouveau venu sur ce forum je me lance dans la restauration d’un « vieux » classe M datant de la fin du siècle dernier, récupéré cet été au fin fond d’un grenier.
J’ai donc en ma possession une coque en fibre de verre qui sera très présentable après ponçage et peinture, une dérive découpée dans une plaque d’inox, un safran bois et un demi jeu de voile sur balestron (bin oui il n’y a plus que des lambeaux de foc).
Dans un premier temps, rénovation de la coque, installation radio, coulage d’un nouveau lest ne me pose pas de soucis. Par contre j’ai pas mal de question à propos des voiles et gréements … Même si je n’envisage pas pour le moment me lancer dans la compétition je voudrais un bateau qui respecte la jauge.
J’ai donc déjà mesuré les restes du jeu de voile en ma possession. Si j’ai bien compris la jauge, la surface de référence correspond à la somme des triangles de base de chaque voile (soit A*B/2 + Q*R/2) sans tenir compte des « surfaces excédentaires ». Je trouve donc que mon jeu de voile devait être au max de la jauge (51dm²) en revanche la hauteur du gréement est, lui, éloigné du max autorisé (190 vs 216 cm). Je ne sais donc pas trop si je dois le considérer comme un jeu A ou un jeu B. Quel est votre avis sur la question ?
Je reviens sur le calcul de surface. On considère que nos voiles sont des triangles rectangles parfaits. En fait ce n’est jamais le cas (cintre du mat, position du point d’écoute, …) comme le montre d’ailleurs le schéma H.6 de la jauge. Je n’ai pas (encore) fait de calcul pour comparer mais je suppose que je ne suis pas le premier à me poser cette question, donc cette approximation est-elle éloignée de la réalité et y a-t-il des méthodes pour optimiser le dessin de la voile afin de tirer parti de ce mode de calcul ?
On aborde donc directement le tracé des voiles et en particulier les fameuses mesures au quart, à la moitié et au trois-quarts … mais de quoi ? Ce sont des quarts de guindant (A) ou des quarts de la longueur point de drisse – perpendiculaire du point d’écoute comme le laisse supposer le schéma H.6 ? En plus pour toutes ces mesures de largeur de voile, si je fais une voile creuse, je mesure la longueur de tissus ou la corde de la voile ?
Dernier point enfin concernant les gréements. J’ai bien noté qu’il y a 3 groupe (A, B, C) et que chaque groupe peut comprendre jusqu’à 3 gréements, chacun devant s’inscrire dans les dimensions du gréement de référence du groupe, inscrit sur le certificat de jauge. La jauge précise que les gréements A, B, C de référence doivent être de taille décroissante mais aucune relation n’est précisée pour les « sous » gréements. Or sur les bases que ce que j’ai pu lire ici ou là, il semblerait possible d’établir la hiérarchie suivante ne comprenant généralement qu’1 A, 2 B et 3 C : A1 – B1 – C1 – C2 – C3 – B2. Quelles raisons justifient d’intercaler les C entre les B ? Pourquoi ne pas logiquement (du moins pour MA logique à moi

Voilà un post qui s’longe et pose déjà pas mal de questions. Je vais donc arrêter là pour aujourd’hui afin de ne pas vous décourager trop vite

Merci déjà d'avoir pris le temps de me lire jusqu'ici.